Comment cultiver l'optimisme cet été ?
Pile : on est reconfinés sans traîner. Face : on reprend le cours (presque) normal de nos vies en vacances.
Pile : nos étés deviennent trop chauds pour être vrais. Face : on s'occupe du changement climatique.
Vous ne trouvez pas qu'en ce moment, nos vies ressemblent à une drôle de partie de pile ou face ? Un peu comme cette expo au Cent-Quatre qui fait plus que jamais écho à nos tiraillements intérieurs.
Sous la grande halle, 60 tableaux colorés sont adossés à 60 tableaux en noir et blanc. Côté pile : du noir et du blanc se rencontrent et soupirent, au-dessus des tristes constats qui dénoncent l’urgence climatique. Côté face : des couleurs vives, flashs et optimistes festoient au-dessus des écriteaux qui fourmillent de propositions, d’idées, et d’initiatives citoyennes ou militantes pour la planète. On s’énerve, on s’émeut, on retrouve de l’espoir, et on termine l’aventure en déposant des petits mots d’amour et de colère sur deux grands murs qui reprennent la thématique de l’expo. De quoi se gaver de bonnes idées et cultiver l’optimisme cet été, sans se mettre la tête dans le sable à la plage.
Énergies Désespoirs, Un monde à réparer, conçue par Encore Heureux Architectes et l’École urbaine de Lyon, avec 120 images de l’artiste Bonnefrite, à découvrir au CENTQUATRE-PARIS, 5, Rue Curial, 75019. Du mardi au dimanche, gratuit, de 12h à 19h, jusqu'au 9 août.