La crieuse de Paris
Publié le 24 février 2023
PortraitsQuand on la voit, on pourrait presque croire qu’elle s’est échappée d’un livre sur l’histoire de Paris. Avec son uniforme intemporel, bleu de travail, marinière, pantalon noir et casquette en laine, Ségolène ne passe pas inaperçue. Silhouette gracile et timbre joyeux renforcé par son porte-voix en laiton : cette Parisienne est crieuse publique depuis 2015. Après des études aux Beaux-Arts à Lyon où elle rejoint un collectif d’artistes qui travaille dans l’espace public, elle décide, à son retour à Paris, de faire quelques criées. Ça lui plaît vraiment. Et ça plaît encore plus aux gens.
Quelque part entre le génie et la folie, Ségolène prend au sérieux sa mission. « Mon objectif, c’est de créer du lien, de faire passer un message, de faciliter la communication au sein d’un quartier pour une mairie, une structure sociale ou une association ». Et tout ça, poser sa voix, tenir sa posture, déclamer et alpaguer, et bien c’est facile pour elle. En France, ils sont moins de dix à tenir encore ce rôle. Ségolène est la seule à Paris. Peut-être même la dernière.
Quelque part entre le génie et la folie, Ségolène prend au sérieux sa mission. « Mon objectif, c’est de créer du lien, de faire passer un message, de faciliter la communication au sein d’un quartier pour une mairie, une structure sociale ou une association ». Et tout ça, poser sa voix, tenir sa posture, déclamer et alpaguer, et bien c’est facile pour elle. En France, ils sont moins de dix à tenir encore ce rôle. Ségolène est la seule à Paris. Peut-être même la dernière.
Sa prochaine grande criée aura lieu en mars à l’occasion du Printemps des Poètes. D’ici là, si vous ouvrez grand les oreilles, vous entendrez sûrement Ségolène clamer dans le nord de Paris.
Vous pouvez aussi la suivre sur Instagram.
Vous pouvez aussi la suivre sur Instagram.