L'expo de votre week-end

Un jour, vous êtes tombé sur un baiser, celui de Gustave Klimt. Vous êtes tombé dans ce tableau comme on tombe amoureux. Vous êtes presque sûr qu'un air de musique sortait des pigments. Eh bien, c'est le moment d'avoir d'autres coups de foudre : le peintre orfèvre est enfin exposé à Paris. 

Le week-end dernier la Pinacothèque s'est offert pour quelques semaines plusieurs tableaux de l'artiste viennois. Nos trois préférés : Judith I, une beauté brune recouverte d'or dont vous avez peut-être déjà croisé le regard fier... plus royale qu'une icône byzantine, on s'est perdu entre les rubis qu'elle porte à la gorge et le reflet parme de ses épaules. Judith, c'est bien celle qui a délivré son peuple d'un roi tyrannique ? Le portrait de femme : une élégante au gant noir enclavé de diamants pose de profil. Tu crois qu'elle nous entend ? Elle est si réelle qu'on irait jusqu'au baise-main. Enfin, la frise Beethoven longue d'une trentaine de mètres avec, au centre, un chevalier en armure peinte à la feuille d'or. On marche le long d'un rêve. Ce parcours chimérique s'achève comme il a commencé : par un baiser. 

Au temps de Klimt, la Sécession de Vienne,
Exposition à la Pinacothèque de Paris,
Du 12 février au 21 juin.
Ouvert tous les jours de 10h30 à 18h30
28 Place de la Madeleine, 75008 Paris
01 42 68 02 01
14 € l'entrée, 11,50€ en tarif réduit