Des gars comme lui, ça ne court pas les rues
Vous savez, ces phrases perçantes qui poussent dans les rues de Paris et grimpent sur vos murs Instagram ? Ces punchlines qui résonnent comme des vérités brutes ? Elles ont tellement fait le tour du monde qu'on ne sait même plus d'où elles viennent. Nous, on a rencontré un de leur créateurs, Benjamin Isidore, un Parisien génial dont on a envie de vous raconter l'histoire :
Tout a commencé en 2010, avec une fausse lettre de rupture envoyée à l'amour de sa vie : tous les soirs, il le quitte en terminant son message par " Adieu et à demain", pour le reconquérir dès le lendemain. Comme pour se rappeler que l'amour n'est jamais acquis. Ses missives, il en a fait le blog Adieu, et à demain.
Son premier post.
Des mots à la typo : ses idées, Benjamin Isidore va en faire des punchlines qu'il sème sur le Web. Le style Adieu et à demain est né.
Après le Web, il s'empare d'un nouveau terrain de jeu : la ville.
Ses phrases ont quelque chose de sombre et de lumineux à la fois.
Benjamin n'a pas peur d'être copié. C'est d'ailleurs pour ça qu'il ne signe pas ses oeuvres. Au contraire, être imité lui donne envie d'explorer de nouveaux territoires et d'aller sur d'autres terrains de jeu :
Les musées ( La Cité de La Mode ) et les boutiques ( Chez Colette )
Les matières
Les images : il s'amuse avec des captures d'écran d'une scène de film pour y fixer un faux dialogue.
Dictionnaire optimiste, Benjamin Isidore Juveneton - éditions du Chêne, 14,90€ chez le libraire en bas de chez vous , suivez son Instagram