"Faut que je vous parle de mon trench"

Paris. Vendredi. Pause Déjeuner. Boulevard de Rochechouart. Numéro 27. 
Passer devant les verres à moutarde Snoopy. Ne pas s'arrêter sur le numéro collector de Picsou Magazine. Tourner à droite, après les tasses Souvenir de Porquerolles et les verres à pastis. C'est là. Des pièces Apparemment Plutôt Canons viennent d'arriver. A des Prix sans Chichi.

Allez, on remballe nos noms de code et on vous glisse l'info que personne ne voulait lâcher au bureau : la boutique solidaire Emmaüs de Rochechouart est la planque d'anciennes collections APC. Des pulls pour s'enrouler, des chemises qui claquent, des jeans au tombé parfait et surtout... la pièce qui nous a fait faire de la tachycardie : le trench de notre vie. Coincé sur le portant le long du mur, avant les cabines, il est beau comme dans les films. Extérieur bleu marine, intérieur beige à carreaux. Coup d'oeil rapide. Boutons, coutures, doublures. RAS. Il quitte le cintre pour rejoindre nos épaules. Le verdict tombe : impeccable. Tremblants, nos yeux lorgnent vers l'étiquette. 40€. Il doit y avoir une erreur. C'est le coeur fébrile et le porte-monnaie en PLS qu'on s'avance vers la caisse : 40€ s'il vous plait. Après avoir fait le hold up du siècle, on retourne au bureau et on commence à vous écrire. Faut que je vous parle de mon trench... La suite, vous la connaissez.