Le roman qui reste

Automner : v.i. (verbe imaginaire) qui rappelle "hiverner".  Action de glisser progressivement dans l'automne, de sortir son plaid du placard, de troquer son thé glacé contre un thé pour se réchauffer, d'avoir des envies de se calfeutrer dans son canapé. 
Exemple : hier, j'ai automné toute la journée avec un livre que je n'arrivais plus à quitter. 
Calez-vous dans les coussins, allumez une bougie, on vous offre le roman parfait pour plonger dans l'automne. 

"La vie qui reste" est le premier roman de Roberta Recchia, mais une chose est sûre, ce n'est pas le dernier. Traduit dans 14 pays, il fait des ravages dans les librairies, et on a vite compris pourquoi. Dès les premières pages, vous êtes embarqué dans l'Italie des années 1950, à Rome plus précisément. Là, vous rencontrez Marisa et Stelvio, un couple passionné (et passionnant) comme dans les films. Ils ont une fille, Betta, et vivent tous les trois la dolce vita jusqu'à ce que... son corps sans vie soit retrouvé sur la plage. La peinture s'effrite et l'amour vacille. On apprend que la cousine de Betta était là ce soir-là. A-t-elle vu quelque chose ? Si oui, veut-elle en parler ? Comment faire quand le silence des non-dits fait plus de bruit que le chagrin ? Peut-on vivre libre enchaîné au poids du secret ? Un roman aussi beau et complexe qu'un film de Visconti : le drame habille les personnages, et la beauté de l'Italie vous émerveille, autant qu'elle vous terrifie, de la première à la dernière page. 

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