Mais qu’est-ce que le bonheur sans amour ? Est-ce que les deux termes, au fond, ne sont pas synonymes ? On confond souvent l’amour et l’attente. L’attente est source de souffrance, d’une espérance qui n’est jamais satisfaite, on projette, on espère et on est sans cesse ramené à une déception. Mais l’amour, de soi, des autres, de l’humanité, du pain au chocolat, est « juste » ce sentiment profond qui anime notre esprit, notre chair, notre corps, et qui nous rend vivant. Et dès lors, pourrait-on être heureux sans être vivant ?