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Darwin et les hackers du territoire
La légende raconte qu’on a appuyé sur un bouton rouge quelque part dans Bordeaux et depuis, sur les quais, on peut parfois apercevoir un peuple d’irréductibles de la street s’empresser de tout reconstruire. Mais en mieux.
Plus de 35 000 mètres carrés, 650 personnes mobilisées sur un projet qui accueille 15 000 visiteurs par semaine : la ville alternative de Darwin, c’est la nouvelle Utopie moderne. On peut y croiser des entreprises tout comme une brasserie artisanale, un skatepark géant ou encore une ferme bio. Objectif ? Vivre comblé et libre dans le respect de l’environnement et de ses ressources. Des hippies vous dites ? Non, c’est dépassé. Les “Darwiniens” sont des hackers du territoire.
Une petite révolution qui a besoin d'un méga coup de pouce, retrouvez la pétition de Darwin "Laissons pas béton" sur Change.org
Plus de 35 000 mètres carrés, 650 personnes mobilisées sur un projet qui accueille 15 000 visiteurs par semaine : la ville alternative de Darwin, c’est la nouvelle Utopie moderne. On peut y croiser des entreprises tout comme une brasserie artisanale, un skatepark géant ou encore une ferme bio. Objectif ? Vivre comblé et libre dans le respect de l’environnement et de ses ressources. Des hippies vous dites ? Non, c’est dépassé. Les “Darwiniens” sont des hackers du territoire.
Une petite révolution qui a besoin d'un méga coup de pouce, retrouvez la pétition de Darwin "Laissons pas béton" sur Change.org
Voir tous les diaporamas
Une friche transformée en ville
Ancienne caserne militaire vieille de 150 ans, c’est une friche urbaine que les fondateurs de Darwin sauvent in extremis de la démolition en 2008. Neuf hectares de bâtis, autrefois martelé par le 57ème régiment et aujourd’hui pimpé par un 58ème, une communauté underground de graffeurs, skatteurs, squatteurs et créateurs qui faisaient déjà partie des murs avant même que l’aventure Darwin ne commence.
Un skatepark géant
Un projet fou, irréaliste et irréalisable, surtout pour quelqu’un qui n’est pas du métier. Et puis chut… peu importe. Philippe Barre et sa bande se lancent dans quatre ans de travaux, poussés par l’envie, leurs tripes et la conviction d’y arriver. En 2010, ils inaugurent le hangar-skatepark de 2 700 mètres carrés de Darwin, la première d’une longue liste de curiosités.
Le bowl skate
Rien ne se perd, tout se transforme ?
Au lieu de détruire cette cuve à rétention d’eau laissée à l’abandon, Darwin décide de la conserver et d'en faire un spot de skate. En forme de yin et yang, ce bowl de skate* en béton attire des skateurs du monde entier. Il a été créé dans la logique de l’économie circulaire, à la sueur du front, et c’est tout. Une illustration parfaite de l'art de l'adaptation des espaces.
*Il a été créé par un skateur : Sébastien Daurel, pour les skateurs.
Au lieu de détruire cette cuve à rétention d’eau laissée à l’abandon, Darwin décide de la conserver et d'en faire un spot de skate. En forme de yin et yang, ce bowl de skate* en béton attire des skateurs du monde entier. Il a été créé dans la logique de l’économie circulaire, à la sueur du front, et c’est tout. Une illustration parfaite de l'art de l'adaptation des espaces.
*Il a été créé par un skateur : Sébastien Daurel, pour les skateurs.
L'indicateur écologique de consommation
Sculpture ? Luminaire ? Vous y êtes presque. Cette étrange installation est un indicateur écologique de consommation. A chaque kilowatt utilisé, une pulsion lumineuse traverse le vortex, une manière de scénographier la consommation d’énergie globale du site. Mode d’emploi ? Lumière blanche, tout va bien. Lumière rouge... attention à la surconsommation. Depuis sa création*, le vortex est devenu le totem du site.
* Une oeuvre de l'architecte scénographe Pier Schneider du collectif d'architectes futuristes 1024.
* Une oeuvre de l'architecte scénographe Pier Schneider du collectif d'architectes futuristes 1024.
Les détritivores
Inédit à Bordeaux, les détritivores de Darwin sont des centres de compostage urbain qui récupèrent les restes organiques des cantines, des restaurants mais aussi des habitants du quartier afin de créer de l’engrais écologique. Ils permettent par la suite d'alimenter les potagers de la ferme Niel, une ferme urbaine en partie détenue par ses propres travailleurs. Mâlin.
Le magasin général
Non, le bio n'est pas l'apanage des riches. A eux trois, le restaurant, le drugstore et l’épicerie bio, peuvent accueillir plus de 600 couverts et forment l’un des plus grands complexes bio de France. A l’origine du lieu, un seul souhait : rendre le bio plus démocratique, en veillant à ce qu’il reste accessible à tout type de public.Vœu exaucé!
Un paysage lunaire
Base lunaire ou navette spatiale ? Aucune des deux. Ceci est un tétrodon récupéré sur un camp de vacances, où on accueille provisoirement des sans-abris et réfugiés en vue d'une réinsertion. Un espace hors-norme co-géré avec des associations sur place, comme Emmaüs et le centre social de Bordeaux.
Les ateliers DIY
Chez Darwin, on ne laisse pas les idées s’envoler. Chaque personne qui a une envie, un besoin peut lancer son projet et le développer dans l’un des nombreux ateliers qui sont pensés comme des véritables ruches. De l'atelier vélo à l'atelier menuiserie, on s'échange les clous, les idées et on laisse les makers s'occuper de créer ou re-créer ensemble dans un esprit récup' et solidaire.
L'espace de coworking
Le principe du campement ? Un espace de coworking avec moins de biens, plus de liens. C’est un lieu créatif où pépinières et incubateurs de start-up prolifèrent. Un exemple ? Tous les kilowatts du site sont fournis par Enercoop, une coopérative d’alimentation électrique 100% verte, qui pousse petit à petit au sein de Darwin.
Dans cet espace de coworking, parmi les plus grands de France*, les entreprises de l'incubateur doivent payer "l'impôt révolutionnaire", permettant à Darwin de soutenir leurs fondations sur place.
* D'après l'étude de l'agence Utopies.
Dans cet espace de coworking, parmi les plus grands de France*, les entreprises de l'incubateur doivent payer "l'impôt révolutionnaire", permettant à Darwin de soutenir leurs fondations sur place.
* D'après l'étude de l'agence Utopies.
Faire les choses en tribu
“Faire les choses en tribu, dans un enchevêtrement de complémentarité, c’est essentiel. Il faut toujours dépasser les a priori pour découvrir des potentiels insoupçonnés et laisser beaucoup de liberté à l’adaptabilité de l’espèce. Cela revient à accepter que tout ne soit pas parfait, parce que c’est là que des pépites prennent forme", nous confie Philippe Barre.
On l’aura compris, chez Darwin, c’est en lâchant prise, qu’on permet à la magie d’opérer.
On l’aura compris, chez Darwin, c’est en lâchant prise, qu’on permet à la magie d’opérer.
Le festival Climax
Le festival Climax débarque sur Darwin et fait sauter le couvre-feu pour une troisième édition à la caserne. Votre mission si vous l’acceptez ? Réinventer l’alimentation.
Entres autres, vous allez pouvoir faire vos armes avec Nicolas Hulot, José Bové, Edgar Morin, du côté conférence, et Franz Ferdinand, The Kooks, Fakear, du côté son. Préparez donc vos bataillons, vos tickets et rendez-vous du 07 au 10 septembre.
Entres autres, vous allez pouvoir faire vos armes avec Nicolas Hulot, José Bové, Edgar Morin, du côté conférence, et Franz Ferdinand, The Kooks, Fakear, du côté son. Préparez donc vos bataillons, vos tickets et rendez-vous du 07 au 10 septembre.
Darwin et les hackers du territoire
La légende raconte qu’on a appuyé sur un bouton rouge quelque part dans Bordeaux et depuis, sur les quais, on peut parfois apercevoir un peuple d’irréductibles de la street s’empresser de tout reconstruire. Mais en mieux.
Plus de 35 000 mètres carrés, 650 personnes mobilisées sur un projet qui accueille 15 000 visiteurs par semaine : la ville alternative de Darwin, c’est la nouvelle Utopie moderne. On peut y croiser des entreprises tout comme une brasserie artisanale, un skatepark géant ou encore une ferme bio. Objectif ? Vivre comblé et libre dans le respect de l’environnement et de ses ressources. Des hippies vous dites ? Non, c’est dépassé. Les “Darwiniens” sont des hackers du territoire.
Une petite révolution qui a besoin d'un méga coup de pouce, retrouvez la pétition de Darwin "Laissons pas béton" sur Change.org
Plus de 35 000 mètres carrés, 650 personnes mobilisées sur un projet qui accueille 15 000 visiteurs par semaine : la ville alternative de Darwin, c’est la nouvelle Utopie moderne. On peut y croiser des entreprises tout comme une brasserie artisanale, un skatepark géant ou encore une ferme bio. Objectif ? Vivre comblé et libre dans le respect de l’environnement et de ses ressources. Des hippies vous dites ? Non, c’est dépassé. Les “Darwiniens” sont des hackers du territoire.
Une petite révolution qui a besoin d'un méga coup de pouce, retrouvez la pétition de Darwin "Laissons pas béton" sur Change.org
Voir tous les diaporamas
Une friche transformée en ville
Ancienne caserne militaire vieille de 150 ans, c’est une friche urbaine que les fondateurs de Darwin sauvent in extremis de la démolition en 2008. Neuf hectares de bâtis, autrefois martelé par le 57ème régiment et aujourd’hui pimpé par un 58ème, une communauté underground de graffeurs, skatteurs, squatteurs et créateurs qui faisaient déjà partie des murs avant même que l’aventure Darwin ne commence.
Un skatepark géant
Un projet fou, irréaliste et irréalisable, surtout pour quelqu’un qui n’est pas du métier. Et puis chut… peu importe. Philippe Barre et sa bande se lancent dans quatre ans de travaux, poussés par l’envie, leurs tripes et la conviction d’y arriver. En 2010, ils inaugurent le hangar-skatepark de 2 700 mètres carrés de Darwin, la première d’une longue liste de curiosités.
Le bowl skate
Rien ne se perd, tout se transforme ?
Au lieu de détruire cette cuve à rétention d’eau laissée à l’abandon, Darwin décide de la conserver et d'en faire un spot de skate. En forme de yin et yang, ce bowl de skate* en béton attire des skateurs du monde entier. Il a été créé dans la logique de l’économie circulaire, à la sueur du front, et c’est tout. Une illustration parfaite de l'art de l'adaptation des espaces.
*Il a été créé par un skateur : Sébastien Daurel, pour les skateurs.
Au lieu de détruire cette cuve à rétention d’eau laissée à l’abandon, Darwin décide de la conserver et d'en faire un spot de skate. En forme de yin et yang, ce bowl de skate* en béton attire des skateurs du monde entier. Il a été créé dans la logique de l’économie circulaire, à la sueur du front, et c’est tout. Une illustration parfaite de l'art de l'adaptation des espaces.
*Il a été créé par un skateur : Sébastien Daurel, pour les skateurs.
L'indicateur écologique de consommation
Sculpture ? Luminaire ? Vous y êtes presque. Cette étrange installation est un indicateur écologique de consommation. A chaque kilowatt utilisé, une pulsion lumineuse traverse le vortex, une manière de scénographier la consommation d’énergie globale du site. Mode d’emploi ? Lumière blanche, tout va bien. Lumière rouge... attention à la surconsommation. Depuis sa création*, le vortex est devenu le totem du site.
* Une oeuvre de l'architecte scénographe Pier Schneider du collectif d'architectes futuristes 1024.
* Une oeuvre de l'architecte scénographe Pier Schneider du collectif d'architectes futuristes 1024.
Les détritivores
Inédit à Bordeaux, les détritivores de Darwin sont des centres de compostage urbain qui récupèrent les restes organiques des cantines, des restaurants mais aussi des habitants du quartier afin de créer de l’engrais écologique. Ils permettent par la suite d'alimenter les potagers de la ferme Niel, une ferme urbaine en partie détenue par ses propres travailleurs. Mâlin.
Le magasin général
Non, le bio n'est pas l'apanage des riches. A eux trois, le restaurant, le drugstore et l’épicerie bio, peuvent accueillir plus de 600 couverts et forment l’un des plus grands complexes bio de France. A l’origine du lieu, un seul souhait : rendre le bio plus démocratique, en veillant à ce qu’il reste accessible à tout type de public.Vœu exaucé!
Un paysage lunaire
Base lunaire ou navette spatiale ? Aucune des deux. Ceci est un tétrodon récupéré sur un camp de vacances, où on accueille provisoirement des sans-abris et réfugiés en vue d'une réinsertion. Un espace hors-norme co-géré avec des associations sur place, comme Emmaüs et le centre social de Bordeaux.
Les ateliers DIY
Chez Darwin, on ne laisse pas les idées s’envoler. Chaque personne qui a une envie, un besoin peut lancer son projet et le développer dans l’un des nombreux ateliers qui sont pensés comme des véritables ruches. De l'atelier vélo à l'atelier menuiserie, on s'échange les clous, les idées et on laisse les makers s'occuper de créer ou re-créer ensemble dans un esprit récup' et solidaire.
L'espace de coworking
Le principe du campement ? Un espace de coworking avec moins de biens, plus de liens. C’est un lieu créatif où pépinières et incubateurs de start-up prolifèrent. Un exemple ? Tous les kilowatts du site sont fournis par Enercoop, une coopérative d’alimentation électrique 100% verte, qui pousse petit à petit au sein de Darwin.
Dans cet espace de coworking, parmi les plus grands de France*, les entreprises de l'incubateur doivent payer "l'impôt révolutionnaire", permettant à Darwin de soutenir leurs fondations sur place.
* D'après l'étude de l'agence Utopies.
Dans cet espace de coworking, parmi les plus grands de France*, les entreprises de l'incubateur doivent payer "l'impôt révolutionnaire", permettant à Darwin de soutenir leurs fondations sur place.
* D'après l'étude de l'agence Utopies.
Faire les choses en tribu
“Faire les choses en tribu, dans un enchevêtrement de complémentarité, c’est essentiel. Il faut toujours dépasser les a priori pour découvrir des potentiels insoupçonnés et laisser beaucoup de liberté à l’adaptabilité de l’espèce. Cela revient à accepter que tout ne soit pas parfait, parce que c’est là que des pépites prennent forme", nous confie Philippe Barre.
On l’aura compris, chez Darwin, c’est en lâchant prise, qu’on permet à la magie d’opérer.
On l’aura compris, chez Darwin, c’est en lâchant prise, qu’on permet à la magie d’opérer.
Le festival Climax
Le festival Climax débarque sur Darwin et fait sauter le couvre-feu pour une troisième édition à la caserne. Votre mission si vous l’acceptez ? Réinventer l’alimentation.
Entres autres, vous allez pouvoir faire vos armes avec Nicolas Hulot, José Bové, Edgar Morin, du côté conférence, et Franz Ferdinand, The Kooks, Fakear, du côté son. Préparez donc vos bataillons, vos tickets et rendez-vous du 07 au 10 septembre.
Entres autres, vous allez pouvoir faire vos armes avec Nicolas Hulot, José Bové, Edgar Morin, du côté conférence, et Franz Ferdinand, The Kooks, Fakear, du côté son. Préparez donc vos bataillons, vos tickets et rendez-vous du 07 au 10 septembre.